Le droit des femmes de vivre libre de violence et de discrimination.

Article : Le droit des  femmes de vivre libre de violence et de discrimination.
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7 mars 2014

Le droit des femmes de vivre libre de violence et de discrimination.

Ce n’est pas sans hésitation que j’ai accepté cet honneur  de me présenter ici à l’occasion de la Journée Internationale de la Femme pour parler de leurs droits de vivre libre de violence et de discrimination. Je me demandais comment allais-je pouvoir me soustraire de ce paradoxe qui ne risque  pas d’échapper  à l’attention des  féministes évoluant aux extrêmes : Un homme venant exposer aux femmes leurs droits !

Je n’attendrais pas leurs protestations pour solliciter clémence et l’opportunité d’expliquer ce qui peut paraitre très audacieux. Qu’il soit clair et compris de tous que je ne suis pas là en tant qu’homme. Je suis là en tant que fils, en tant que frère, et en tant qu’amoureux. Je suis là pour ma mère, mes sœurs et mes amours. Je suis là en tant que défenseur de la personne humaine à quelque genre qu’elle appartienne.

Droit des femmes est le premier thème autour duquel nous nous réunirons aujourd’hui.  N’attendez pas de moi les définitions savantes et compliquées. Pas même les articles. Encore moins les conventions et les décrets.

J’entends par Droit de la femme, l’obligation qu’elle a de se connaitre, de s’aimer, de s’éduquer, de s’instruire, d’oser,  de se respecter,  et  par-dessus tout de demeurer égal à elle-même, et de ne jamais se comparer à personne. Car, je vous le dis en vérité, aucun droit n’est à réclamer mais à protéger. Quand vous réclamez, vous rendez légitime l’illégal. Quand vous cherchez l’égalité avec les hommes, vous corrompez votre nature, vous niez votre importance.  Votre force est dans votre différence. Votre faiblesse est dans l’uniformité, la monotonie, la peur des nouveaux sentiers. Souvenez de votre pouvoir, c’est vous qui concevez les hommes, les nourrissez, orientez leurs premiers pas selon le sentier qui vous parait être le meilleur et comment ne trouvez vous pas anormal qu’après vous êtes broyées, humiliées, sous payées, et sous estimées ? Regardez vous en face futures mères, regardez en arrière épouses accomplies et réalisez que vous cherchez la solution dans l’effet en ignorant la cause.

Tant que, sous l’ordre stupide de vos maris, vous acceptez de garder les petites filles à la maison pendant que les petits garçons vont à l’école, tant que les travaux domestiques demeurent  l’apanage des filles pendant que les garçons sont traités en prince, an ti kòk, tant que vous estimez que le sport n’est pas fait pour les filles, tant que les poupées sont  tout ce que vous leur offrez comme cadeau, tant que vous craignez de leur parler de leur féminité, de leur expliquer les changements qui surviennent à la puberté, tant que vous les estimez trop jeunes pour les notions de sexualité, tant qu’elles ne sont pas aussi libres que les garçons dans le choix de leurs amis, tant qu’ elles sont vues seulement comme infirmières, religieuses, couturières, administratrices, secrétaires, enseignantes, cuisinières, décoratrices, vous commencerez à peine à réclamer une égalité qu’on ne vous accordera jamais.

Soyez  aussi des entrepreneures, des femmes politiques, des ingénieures en informatique, des astronautes, des ingénieurs mécaniques, des avocates, des militaires et j’en passe et seront disparues la violence, la discrimination et les inégalités.

Observez l’eau qui  désagrège la pierre et vous comprendrez que la puissance ne tient ni aux pantalons ni aux bras de fer. Arrêtez de voir le châtiment corporel comme une excellente forme d’éducation des enfants, et ceux-ci comprendront combien le corps est sacré et combien il est inhumain et inutile de recourir à la violence pour exprimer des désaccords ou infliger une punition.

Quand je vois un ministère à la condition féminine, je vois un danger pour l’union de la famille et un handicap à sa propension naturelle de trouver des solutions à des problèmes dont la compréhension est quasiment impossible à tout élément placé en dehors de son cercle. Aussi utiles que puissent être les mains au corps, elles ne sont jamais sollicitées dans les accidents qui interviennent assez souvent entre la langue et les dents. L’équilibre à rechercher est interne et dynamique.

Et pour mettre un terme à ma présentation de ce matin, je vous dirais, chères écolières, de prioriser vos études, d’aimer la lecture, d’apprivoiser l’écriture seules capables de vous aider à élaborer et coordonner vos pensées. Respectez votre corps et valorisez-le. Je n’irais pas jusqu’à vous exiger un esprit  sain dans un corps sain mais je m’en voudrais de ne pas vous exhorter à tenir vos perles loin des pourceaux. Vous ne gagnerez rien à résumer cette créature merveilleuse que vous êtes  en vos 5 sens. Inspirez vous d’Angela Merckel, de Michelle Obama, de Claire-Heureuse, de Catherine Flon, de Michaelle Jean,  d’Emeline Michel, réalisez en vous l’alliance rare de la beauté et de l’intelligence et devenez l’idéal de ce que pourrait exprimer le mot : Femme !

Je vous en remercie !

 

Dr Valéry MOISE

Email : lyvera7@yahoo.fr

 

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Commentaires

EXALUS Jeanty Fils
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Tres Bonne approche!
Une facon novatrice de voir et de penser les choses; une dynamique de jeunesse et une perspective - d'avenir- très prometteuse... Felicitations!!!

Valéry Moise
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Merci mon frère!

Emrys
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Absolument vrai mon cher, pertinent comme article